BIODIVERSITE ET DEVELOPPEMENT DURABLE EN CÔTE D'IVOIRE


La biodiversité peut être définie au moyen de trois concepts qui sont tout aussi importants les uns que les autres et qui ne s'excluent pas: la diversité des écosystèmes, la diversité des espèces et la diversité génétique. Le terme biodiversité ne désigne pas seulement le matériel génétique utile aux fins de l'évolution et le nombre d'espèces que compte une forêt tropicale ou tempérée. Il englobe aussi l'ensemble du système, c'est-à-dire les interactions de chaque espèce avec l'environnement à l'échelle planétaire, ainsi que la capacité de s'adapter à un environnement changeant. La société doit maintenant prendre en compte l'environnement planétaire et saisir toute l'importance de la biodiversité à cette échelle.
La biodiversité devient une préoccupation maintenant que nous entendons souvent parler d'espèces et d'habitats menacés de disparition. La biodiversité permet l'adaptation au changement. On estime actuellement que 0,15 % des espèces terrestres sont disparues. Toutefois, il faut plutôt s'inquiéter du fait que 7,4 % des espèces sont menacées
La diversité est à la base de toute évolution, mais elle est aussi son résultat. La biodiversité est donc synonyme de vie. Elle constitue de plus un dispositif de sûreté, car elle garantit qu'il y aura toujours des organismes pour s'adapter à toutes les conditions de vie imaginables. Après un épisode difficile, comme une gelée en mai, une sécheresse ou une tempête, les écosystèmes conserveront ainsi leurs fonctions. Avec la diversité accroît dès lors la probabilité qu'une ou plusieurs espèces survivent à un événement extrême, pour continuer à fournir un rendement ou à stabiliser les pentes.
Prenons conscience que notre nourriture, notre eau, l'air que nous respirons, notre énergie (pétrole, gaz naturel, bois...), notre santé (10 des 25 médicaments les plus vendus au monde sont dérivés de sources naturelles), nos habits (coton, laine...), nos bâtiments (calcaire, ciment, cyanobactéries préhistoriques oxydant le fer et créant les gisements à l’origine de l’acier d’aujourd’hui...) et nos loisirs (randonnée, escalade...) dépendent de la biodiversité. Même le plastique est dérivé du pétrole...
Les projets de protection de l'environnement et de valorisation des ressources naturelles sont pour la plupart conduits dans le cadre du respect des obligations faites à chacun des États partie aux principales conventions issues de la Conférence de Rio. En matière de biodiversité, la Côte d'Ivoire s'est engagée dans l'établissement d'un réseau d'aires protégées recouvrant toutes les zones phytogéographiques, à l'exception du centre d'endémisme Est du bloc forestier guinéen. Ainsi notre pays possède actuellement huit parcs nationaux, deux réserves de faune et de flore et deux réserves naturelles intégrales, couvrant une superficie d'ensemble de 1 969 450 hectares. Il convient cependant de souligner que ces aires protégées sont l'objet de pressions à des fins agricoles et/ou de braconnage.
Aussi, pour les revitaliser, le Gouvernement a entrepris de mettre en place, à travers le Projet Cadre de Gestion des Aires Protégées (PCGAP), un modèle durable de gestion des aires protégées fondé sur : des réformes administratives, techniques et législatives; le renforcement des capacités d'institutions à charge de la gestion des Parcs Nationaux et Réserves naturelles; l'intégration d'une approche participative impliquant la population civile (ONG, populations riveraines, etc.) à toutes les étapes de préparation des projets relatifs aux aires protégées; le développement d'activités alternatives génératrices de revenus substantiels dans les zones riveraines des Parcs et Réserves et le développement d'un partenariat entre gestionnaires et riverains dans l'exécution des activités d'aménagement et de protection; la prise en compte de la formation (agents, populations et autres privés) et de la recherche (suivi écologique et autres programmes de recherche) dans les différents plans d'aménagement des Parcs et Réserves Naturels; le développement du réseau des Aires Protégées par la création des Parcs et Réserves marins dans le littoral et des Parcs et Réserves dans le centre d'endémisme Est du bloc forestier guinéen; la recherche de mécanismes appropriés pour assurer un financement continu des activités d'aménagement et de protection.
En attendant la préparation de ce programme et sa mise en oeuvre en 1998-1999, des projets d'aménagement des Parcs et de gestion durable de la biodiversité ont été initiés, y compris l'aménagement du Parc de Taï (début 1993), l'aménagement de Mont Sangbé (début 1995), le projet de Gestion Participative des Ressources Naturelles et de la Faune (GEPRENAF début 1996). On souligne également la poursuite des efforts de conservation dans les différents Parcs et Réserves qui ne sont pas sous projet par l'État ivoirien. L'ensemble de ces projets, qui prendront probablement fin à l'horizon 2000, ont nécessité environ dix (10) milliards de francs CFA de contributions extérieures et une participation de l'État de Côte d'Ivoire d'environ cinq (5) milliards de francs CFA. 

FORÊTS
Prise de décisions: législation et réglementations
En Côte d’Ivoire, il n’existe pas de propriétaires forestiers privés. Le domaine permanent de l’Etat est constitué en vue de la gestion durable des ressources biologiques et géré par des établissements publics. Toutefois, l’Etat concède provisoirement certains périmètres à des exploitants privés. Ces exploitants sont tenus de réaliser leurs activités conformément à un cahier de charges prévoyant des mesures d’intérêt communautaire. L’observation stricte des mesures figurant dans le cahier de charges ne génère pas d’avantage particulier en faveur de l’exploitant forestier. Voir aussi sous participation des groups principaux.
Prise de décisions: stratégies, politiques et plans
Le mécanisme privilégié pour harmoniser les politiques intersectorielles est la commission interministérielle qui se réunit régulièrement pour débattre des questions pour lesquelles elle dispose d’un mandat. Le résultat des délibération de la Commission est soumis à l’amendement de tous les autres partenaires dans le cadre d’ateliers organisés dans ce but.
L’évolution récente de la politique forestière, notamment la réalisation du bilan-diagnostic du secteur est le résultat de concertations intersectorielles, menées dans le cadre de la préparation du Plan National d’Action pour l'Environnement et de l'exécution du plan sectoriel forestier. La réforme de l'exploitation forestière issue du Plan Directeur Forestier (19982015) a mis en place une stratégie de sauvegarde du patrimoine forestier ivoirien par: l'exécution d'actions en vue d'une exploitation durable de la ressource forestière a été confiée à la Société de Développement des Forêts (SODEFOR), à travers le Plan Sectoriel Forestier (PSF), dont la première tranche a été mise en place en Mars 1991; 1. l'interdiction de toutes formes d'exploitation dans les forêts classées, si celles-ci ne sont pas dotées d'un plan d'aménagement précisant les conditions d'exploitation durable, le réaménagement des conditions d'exploitation dans le domaine rural où l'exploitation du bois est désormais confiée à des exploitants sélectionnés, suivant leur professionnalisme, sur la base de concession de grandes surfaces (25 000 hectares) et de longue durée (20 ans). Cette sécurité est toutefois assortie à l'obligation pour l'exploitant de prendre à sa charge les travaux d'entretien et de restauration; le contrôle et la définition des plans d'aménagement des forêts classées (Arrêté du 13-02-1992); 2. l'adoption d'une charte (08-06-1994) fixant les conditions de sortie des paysans clandestins et de collaboration de la SODEFOR avec les populations riveraines des forêts dans la gestion de celles-ci (cogestion) à travers les Commissions Paysans-Forêts; 3. la revue de la fiscalité forestière et de l'accroissement des taxes en amont et leur réduction en aval afin de favoriser une exploitation plus économe de la ressource et encourager l'amélioration des unités de transformation.
Le Plan Directeur Forestier (1988 –2015) est le document cadre de la stratégie en la matière. Cependant, certaines de ses orientations ont été revues à la lumière des enseignements tirés du bilan-diagnostic du secteur forestier récemment réalisé et de la teneur des débats du groupe intergouvernemental sur les forêts. Les relations entre la politique forestière et la gestion intégrée des terres peut s’apprécier à trois niveaux: Dans sa stratégie globale de gestion des forêts, le gouvernement fait la distinction entre forêts classées et forêts du domaine rural. Dans la situation actuelle l’Etat met en œuvre des actions de protection des ressources forestières, mais dans un contexte d’application sélective des instruments juridiques et de toute autre mesure. Ainsi, autant le développement de l’agriculture et de toute autre activité s’opère librement dans les forêts du domaine rural, autant la création d’exploitation agricole en forêt classée est prohibée. La collecte des essences en forêt classée est soumise à un cahier de charge plus contraignant. L’identification et la délimitation des forêts classées a été fait dans un souci d’en établir sur tout le territoire de façon, non seulement à assurer la représentation et la conservation de tous les écosystèmes, mais aussi pour permettre que les forêts assument leurs fonctions écologiques et sociales. Face aux infiltrations agricoles dans les forêts classées, la stratégie de l’Etat repose sur deux approches complémentaires qui s’appuient sur l’affectation de l’utilisation des terres. Ainsi, il est établi de façon provisoire une série agricole au sein de la forêt classée. Au terme de l’exploitation de la série agricole, soit le paysan est réinstallé en périphérie de la forêt sur des espaces qui auraient été libérés soit, il est soutenu en vue du développement d’une activité alternative en dehors de la forêt classée.
Prise de décisions: participation des groupes principaux
La Côte d'Ivoire est représentée au sein du Groupe intergouvernemental sur les forêts par la Société de Développement des Forêts (SODEFOR) qui a pris une part active au processus et aux diverses consultations notamment celles de l'Association forestière francophone internationale de 1998.  Pour la Côte d'Ivoire, les propositions d'action pertinentes du Groupe ont
trait: i) à la politique forestière ( impact du secteur forêt sur le développement, fiscalité forestière, commerce des produits ligneux…); ii) et aux techniques forestières (inventaire forestier, régénération des forêts, exploitation forestière...). Une nouvelle politique forestière vient d'être adoptée par le Gouvernement le 4 août 1999. Elle présente de nombreuses convergences avec les propositions du Groupe intergouvernemental notamment en ce qui concerne; i) la réforme de la fiscalité forestière; ii) l'aménagement et la gestion des forêts avec les populations riveraines locales et les partenaires privés; iii) le commerce des produits ligneux.A la faveur de l'organisation des services du Ministère de l'Agriculture et des Ressources Animales (Décret 96-725 du 19/09/1996), la Direction Générale des Eaux et Forêts s'est dotée d'une Direction de la Police Forestière et du Contentieux (DPFC), dont les actions, menées de manière transversale, devront soutenir plus efficacement la mise en oeuvre de la nouvelle politique d'exploitation forestière et la préservation de la diversité biologique animale et végétale.
Programmes et projets
De nombreuses réalisations physiques ont été accomplies par la SODEFOR dans le cadre du PSF 1, notamment:
la délimitation de 1 923 831 hectares de forêts classées avec des essences forestières exotiques (Teck, Gmélina) permettant ainsi de lutter contre les infiltrations paysannes par la création d'une démarcation visible entre le domaine classé et le domaine rural; la protection et la surveillance de 2 104 000 hectares de forêts classées par le rapprochement des agents de surveillance de leurs forêts (création de bases-vie), et surtout par l'adoption de l'approche de gestion participative au lieu de la répression systématique; la réalisation de 10 135 hectares de plantations forestières industrielles en plusieurs essences locales et exotiques; 5 000 hectares de plantations anciennes ont fait l'objet de travaux sylvicoles divers (éclaircies, élagage, entretien, etc.). En perspective, la seconde phase du plan sectoriel (PSF II) en cours de préparation a pour objectif l'aménagement et la prise en main de 101 Forêts classées pour une superficie totale estimée à 1 511 126 hectares où sera privilégié le mode de gestion en association avec les populations riveraines des forêts, dite cogestion, dans le cadre de la "Commission Paysans-Forêt". Le projet IDEFOR-Foresterie, en couplage avec la SODEFOR, dispose de 7 Stations expérimentales réparties sur toute l'étendue du territoire et couvre au total 2 045 hectares de plantations villageoises expérimentales. Elle dispose également d'un laboratoire de thermochimie à Abidjan, d'une base expérimentale dotée de dispositifs de carbonisation à Anguédédou et de divers équipements d'expérimentation (torréfaction, groupe gazoélectrogène à charbon de bois, etc.). Au plan national, les programmes de recherche de l'IDEFOR-Foresterie portent sur la préservation de la filière bois et notamment la mise au point d'espèces à multiples usages à cycle de production court, aptes pour le reboisement, la valorisation ligno-cellulosique pour l'amélioration des systèmes de carbonisation pour leur vulgarisation et la valorisation des résidus du bois transformé à but énergétique (fabrication de briquettes de sciures de bois, etc.). L'Institut étudie l'impact des principales voies thermochimiques (combustion, carbonisation) sur l'environnement (effet de serre) et met au point des procédés de fabrication plus propres et plus rentables de fabrication du charbon de bois, adaptés aux matières premières et aux contextes technique, économique et socio-économique de la Côte d'Ivoire. L' IDEFOR contribue ainsi à la restauration du patrimoine forestier. Des espèces à usages multiples ont été mis au point, notamment Acacia mangium A. auriculiformis, etc. Ceci favorise le reboisement et surtout l'agriculture durable par le développement de l'agroforesterie en Côte d'Ivoire.
Etat de la situation
Depuis 1995, le gouvernement a entrepris la réforme du secteur forestier. Cette réforme qui touche aussi bien l’exploitation forestière que l’industrie de transformation du bois vise explicitement la gestion durable du patrimoine forestier. Parmi les mesures concrètes qui sous tendent cette réforme sur le terrain ont peut citer les suivantes:
- la réduction importante du nombre de concessions forestières (de 3000 à 300);
- la réduction du nombre d’exploitants forestiers (de 755 à 150);
- la définition d’un volume maximum à prélever par an, sur chaque hectare exploité (0.25 m3 /ha/an);
- l’inscription de l’obligation de reboiser dans le cahier de charge des exploitants forestiers, désormais pour tout prélèvement
  de bois d’une quantité de 150 m3 en zone préforestière et de 250 m3 en zone forestière, les opérateurs ont l’obligation de
  constituer 1 ha de reboisement;
- la mise en place de contrats entre les attributaires de périmètres d’exploitation forestière et les opérateurs qui valorisent les
   produits secondaires de la forêt, de façon à permettre une exploitation optimale des espaces mis en concession provisoire,
- la valorisation des résidus et abattis de l’exploitation forestière et des déchets d’usine de première transformation du bois;
- la réforme de la fiscalité forestière.
Les lacunes et difficultés rencontrées en matière de promotion de la gestion durable des forêts sont les suivantes:
- la forte pression des populations sur les ressources forestières, notamment pour des besoins sociaux divers et l’agriculture;
- la faible adhésion des populations au principe de gestion durable de la ressource forestière, ainsi qu’a la notion de
   reboisement;
- l’accès difficile aux espaces susceptibles de faire l’objet d’un reboisement;
- l’utilisation d’engins inadaptés aux exigences de l’exploitation durable des forêts;
- le manque de ressources financières pour opérer les investissements nécessaires.
En Côte d’Ivoire il n’existe pas de propriétaires forestiers privés. Le domaine permanent de l’Etat est constitué en vue de la gestion durable des ressources biologiques et géré par des établissements publics. Toutefois, l’Etat concède provisoirement certains périmètres à des exploitants privés. Ces exploitants sont tenus de réaliser leurs activités conformément à un cahier de charges prévoyant des mesures d’intérêt communautaire. L’observation stricte des mesures figurant dans le cahier de charges ne génère pas d’avantage particulier en faveur de l’exploitant forestier.
La Côte d’Ivoire contribue par ailleurs aux initiatives internationales de l’Organisation Africaine du Bois et de l’Organisation Internationale des Bois Tropicaux.
Les différents organes chargés de l’établissement des rapports, de l’élaboration et du suivi des politiques, veillent dans le cadre de l’exécution de leurs tâches, à ce que les indicateurs définis pour la gestion durable des forêts y soient reflétés. Les indicateurs qui pourraient être utilisés pour la gestion durable des forêts concernant les niveaux politiques et l’aménagement des massifs forestiers sont les suivants
- Les priorités politiques élevées qui se traduisent par: i) la stabilisation ou la croissance des superficies des domaines
   forestiers permanents de l’Etat et des forêts naturelles; ii) la mobilisation de ressources suffisantes pour la gestion de la
   forêt; iii) l’arbitrage des conflits au profit de la gestion durable des forêts; iv) la mise en œuvre de programmes de recherche
   adéquats.
- L'aménagement des massifs forestiers qui se traduit par : i) l'élaboration d’un plan de gestion du massif forestier couvrant
   une période de 10 à 20 ans ; ii) la gestion de la forêt confomérment aux prescriptions du plan d’aménagement; iii) la
   production durable de bois d’œuvre et des autres produits forestiers; iv) le maintien des principales fonctions écologiques
   de la forêt; v) la reconnaissance des droits des bénéficiaires qui sont clairement définis et perçus comme étant justes et
   équitables.
Il a été constaté que plus les populations sont pauvres plus elles font pression sur les ressources forestières pour assurer leur subsistance. Les populations locales paysannes prélèvent notamment les plantes alimentaires et médicinales, le bois- énergie, ainsi que les plantes à usage de construction des habitations. Le mode de collecte des ressources, par exemple le prélèvement systématique des racines et des écorces des arbres, et le nombre croissant d’individus recourant aux produits forestiers sont de nature à causer la dégradation irréversible des massifs. Parallèlement, la disparition des ressources ligneuses accroît la paupérisation des populations qui y ont recourt pour assurer leur subsistance. La sciure de bois est utilisée comme source d’énergie dans certaines scieries, ou comme substrat pour certaines cultures. Pour l’instant aucun débat n’a été initié pour la promotion de l’utilisation des produits forestiers en remplacement de produits fabriqués avec des matériaux non renouvelables.
Enjeux principaux
Les domaines dans lesquels de nouvelles mesures pourraient être prises sont les suivants:
- le financement de la mise en œuvre de la politique environnementale et forestière (pérennité du financement pour un
  développement durable);
- l'industrialisation forestière en particulier (amélioration de la qualité et du niveau de transformation des ligneux);
- la promotion du reboisement par les populations, les opérateurs du secteur, les collectivités locales par la mise en œuvre
  de mesures incitatives.
Renforcement des capacités, éducation, formation et sensibilisation
Dans cette optique, la police forestière a mené plusieurs actions en appui aux autres secteurs, notamment par la formation des agents de la SODEFOR et des Parcs en vue de renforcer leurs aptitudes physiques et techniques aux actions de contrôle des forêts classées et des réserves ainsi que des interventions directes en vue de l'apurement des forêts classées et des Parcs et Réserves Analogues illégalement occupés par des paysans et/ou des braconniers (les Parcs de Taï, Comoé, de la Marahoué et la forêt de Goindébé). En matière de formation continue, l'IDEFOR-Foresterie assure, avec l'aide de la Coopération française, une formation d'une durée de 21 jours sur la valorisation énergétique de la biomasse. Cette formation s'adresse aux responsables de projets, d'ONG, aux agents de développement des secteurs public et privé. Mieux, il s'agit d'un pôle régional pour le renforcement des compétences dans le domaine de la maîtrise de la bioénergie. Cinq promotions de 30 acteurs de l'environnement ont été formées.

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